Stage Aurélie de Mévius – 15 août 2014
Matinée : travail à pied
Approche du cheval avant le travail
Avant d’envisager de mettre le licol au cheval, on s’approche poliment du cheval et on attend d’avoir ses 2 yeux et ses 2 oreilles. Quand le cheval nous donne 2 yeux, 2 oreilles, c’est qu’on a 100% de son attention sur nous. Une fois que le cheval nous regarde, on recule pour lui donner du confort. Si le cheval n’est pas attentif à nous, on lui met de la pression. On ne met pas un licol sur un cheval tant qu’il ne vient pas vers nous, qu’il ne reste pas volontairement près de nous.
Attention à utiliser plutôt son énergie que ses outils !
Échelle de 0 à 10
Pour tous les exercices que l’on fait, essayer d’utiliser une échelle de 0 à 10/10 pour côter notre exercice, au moment où on le fait. On donne la côte en fonction de ce que le cheval fait d’habitude, et en fonction de notre objectif final. Tant qu’on est en dessous de 8/10, c’est un exercice à travailler, à améliorer. Les exercices de base, tels que le désengagement des hanches en selle, doivent être à un niveau de 8/10 tout le temps.
Calm, connected, responsive
On recherche toujours trois qualités chez un cheval : il doit être calme, connecté et « répondant ». Face à un cheval, on doit se demander laquelle des trois qualités est la dominante. Ici, on avait des chevaux très calmes ; par contre, ces chevaux avaient très peu de répondant. Lorsqu’il y a un manque dans une des trois qualités, c’est car une autre qualité n’est pas assez présente : un cheval calme mais qui ne répond pas à nos demandes n’est pas connecté, la réactivité du cheval viendra d’une amélioration de la connexion.
Pour travailler la réactivité au reculer, il faut demander avec une phase la plus légère possible, puis aller « mordre » le cheval avec le stick, comme le ferait un autre cheval en prairie. L’important ici est de venir avec une intention de jeu et pas une intention de punir car le cheval ne réagit pas. Après la « morsure », se retourner et attendre, laisser le cheval réfléchir à ce qu’il s’est passé, même s’il n’a pas reculé. Il faut lui laisser le temps de digérer, d’intégrer ce qu’il s’est passé, d’engager son esprit dans l’exercice avant d’engager son physique.
Utilisation des outils
Que ce soit au travail au sol ou monté, lorsqu’on lève son stick, qu’on sort de la position neutre, c’est pour l’utiliser jusqu’au bout (aller jusqu’à toucher le cheval). Ça devient le jeu du cheval : je dois garder mon humain calme, il ne faut pas qu’il touche à son stick. Si on utilise son stick, il faut toucher le cheval une fois pour ne pas devoir le toucher à chaque fois.
Le mental, l’émotionnel et le physique
Dans toutes les approches « éthologiques », on prend beaucoup en compte le mental et l’émotionnel du cheval, mais il ne faut pas oublier son physique ! Si le cheval est lourd dans un mouvement, dans un exercice, il faut aussi penser au fait que ça peut être son physique qui l’empêche d’être léger, que ce n’est pas toujours la tête qui dit non. Il est donc important de travailler sur le relâchement musculaire du cheval, de lui apprendre à utiliser son corps correctement. Le mental, l’émotionnel et le physique doivent être sur un pied d’égalité.
Sur un jeu du cercle au galop, il est important de se demander combien de tour on attend de notre cheval en fonction de sa condition physique et de son âge pour considérer qu’il a compris qu’on attendait qu’il maintienne l’allure : 2 tours ? 5 tours ? 20 tours ? On n’attendra pas la même chose d’un cheval très jeune, d’un cheval dans la fleur de l’âge, d’un cheval déjà vieux, d’un cheval de sport, d’un cheval de race lourde, etc… On a tendance à en demander trop pour le physique de notre cheval. On se concentre sur une chose à la fois : d’abord apprendre à maintenir l’allure sans faire attention à comment le cheval se déplace, puis, quand le maintiens de l’allure est acquis à 100%, on commence à regarder comment le cheval maintiens l’allure et on exige plus (tête à l’intérieur…).
Chaque cheval a un postérieur plus fort que l’autre : notre but sera donc d’arriver à équilibrer les deux postérieurs. On observe cette différence par exemple dans l’exercice du reculer. Les chevaux ont du mal à reculer droit : pour obtenir un reculer droit, il faut que le cheval pense « en arrière », soit concentré sur l’exercice et non pas juste « ok, ok, je recule… ». Il faut donc continuer notre demande tant que le cheval n’est pas impliqué mentalement dans l’exercice.
Importance du travail à pied
Il y a trois grandes raisons de travailler son cheval à pied :
- Apprendre quelque chose à l’humain
- Préparer quelque chose (l’embarquement dans le van, le travail monté, etc…)
- Apprendre quelque chose au cheval
Mais le but est de monter sur son cheval. Le travail à pied prépare le travail monté.
Comment savoir si « on est dans le bon » quand on travaille un cheval ? Il faut chercher, se tromper, et chercher encore jusqu’à trouver la solution. C’est le cheval qui va nous dire si jamais on va trop loin ; on apprend alors à définir les limites de nos chevaux, leur zone rouge.
Énergie
Notre énergie vient de notre nombril. Si on veut enlever toute pression de notre cheval, le mieux est donc de se retourner complètement, de tourner le dos à notre cheval. L’homme a souvent beaucoup de mal à passer d’une haute énergie à une basse énergie, donc si on n’est pas sûr de pouvoir retomber directement à « zéro énergie », penser à se retourner. Un cheval tranquille met souvent son postérieur au repos, on peut l’imiter pour descendre en énergie, donc prendre une position neutre et relax avec une jambe pliée.
Phase 4
Pour savoir quel genre de phase 4 utiliser avec un cheval, il faut se demander comment il se comporte lorsqu’il joue avec d’autres chevaux : est-ce que c’est plutôt un cheval très physique ou plutôt discret ? Avec un cheval physique, qui monte facilement sur les autres chevaux, on utilisera une phase 4 beaucoup plus physique. Avec un cheval plus discret, notre phase 4 sera également plus discrète. Il faut toujours caler notre énergie sur l’énergie du cheval.
Si on doit revenir trop souvent à la phase 4, c’est qu’on n’a toujours pas trouvé la « vraie » phase 4 efficace pour ce cheval : la phase 4 doit être suffisamment efficace pour être comprise par le cheval.
La phase 4 amène la réactivité du cheval alors que la phase 1 amène la légèreté : il faut savoir ce que l’on veut travailler. Si on veut affiner le reculer, on fait une très longue phase 1 et on arrête à la moindre réponse du cheval. Si on veut travailler la réactivité du reculer (reculer plus rapide), on fait une phase 1 plus courte et on passe vite en phase 4.
Longues longes
Pourquoi y a-t-il différentes longueurs de longe ? Le travail à plus grande distance du cheval engendre deux types de réaction chez les chevaux :
- Chevaux perdus, en panique quand ils sont loin de leur humain : le but du travail à distance est de leur apprendre à être en confiance loin de l’homme.
- Chevaux qui s’en vont, qui ne sont pas intéressés : il faut travailler le respect, quand il n’y a plus la proximité, ils ne respectent plus nos demandes.
Le Huit
L’utilité du Huit est de nous faire prendre conscience de notre position par rapport au cheval, de se rendre compte de qui bouge qui. Est-ce que notre cheval nous fait bouger sans que l’on s’en rende compte, ou est-ce que c’est nous qui bougeons notre cheval ? Le but final du Huit étant de faire la figure avec un minimum de mouvement pour l’homme, idéalement rester sur place.
Lorsque l’on veut travailler le Huit au trot, plutôt que d’utiliser notre stick à chaque changement de direction, il faut faire comprendre au cheval qu’il doit maintenir l’allure de lui-même : chaque fois que le cheval passe au centre du Huit, viser le sol juste derrière lui avec le stick. Si le cheval ne s’en va pas assez vite de ce spot, il recevra un coup de stick (mais l’homme ne vise pas le cheval, il vise le sol !).
Il faut faire attention à ne pas vouloir raffiner trop vite un exercice. Il est plus important de mettre la priorité à la clarté, d’être clair dans ses demandes pour son cheval qui n’est pas né avec un manuel intégré de l’humain.
Prendre conscience de ses pieds
Pour les chevaux qui ont du mal à faire attention à l’endroit où ils mettent les pieds, travailler sur des barres au sol. D’abord une seule, puis enchainer les barres au sol à une foulée d’écart et faire passer le cheval par-dessus, encore et encore jusqu’à ce qu’il connecte son cerveau à ses pieds, qu’il se rende compte qu’il doit lui-même faire attention à l’endroit où il pose ses pieds, et seulement alors on arrête. C’est sa responsabilité, donc ce n’est pas à nous de lui donner des indications pour qu’il fasse attention aux barres.
Touch it
Pour le Touch it game, il est important de s’adapter au cheval. Si on est face à un cheval extraverti (qui bouge dès qu’il a touché la cible), on va lui demander d’aller toucher une chose, puis directement une autre, et encore une autre, pour s’adapter à son énergie et le laisser bouger car c’est ce dont il a besoin, jusqu’à ce qu’il ait envie de s’arrêter. Le Touch it à distance (depuis le bout de la longe) est un excellent pattern pour montrer les trous dans la communication à pied avec le cheval.
Frustration
Lorsque l’on est frustré, c’est toujours car on a un manque de connaissance. Les choses qui vont toujours très bien, c’est car on connait très bien l’exercice, qu’on sait ce qu’il faut faire pour que ça aille bien. Quand quelque chose ne se passe pas comme on le voudrait, c’est car on n’a pas la connaissance nécessaire pour se faire comprendre de notre cheval. Notre responsabilité est donc de chercher, et de trouver la réponse, le savoir qui nous permettra de passer outre notre frustration.
Réaction vs Réponse
Un cheval qui réagit à notre demande est dans le physique, dans l’instinct. On recherche une réponse à nos demandes, qui vient du mental et pas du physique, plutôt qu’une réaction.
Responsabilités du cheval
Il faut expliquer ses responsabilités au cheval, son « contrat ». Tant qu’on apprend un nouveau jeu au cheval, il ne doit pas y avoir de conséquence « négative » s’il ne comprend pas, s’il ne fait pas ce qu’on voudrait ; il faut lui laisser le temps d’apprendre les règles du jeu. Par contre, une fois qu’il connait bien le jeu, on peut instaurer une conséquence s’il ne respecte pas les règles du jeu.
On demande l’opinion du cheval lorsqu’on lui propose un exercice, il faut donc le laisser s’exprimer et être capable d’entendre ce qu’il a à dire. Au début, un cheval qui a l’habitude de ne pas pouvoir s’exprimer risque d’avoir de très grosses opinions/réactions ; c’est normal, il faut le laisser s’exprimer, et petit à petit ses réactions seront moins importantes.
Lorsque le cheval tire sur la corde, on peut réagir de deux manières : en tirant sur la corde, ou en tenant la corde. Si on tire sur la corde, on est en bataille avec son cheval, on ne lui donne pas du tout envie de revenir vers nous mais au contraire de rester en opposition. Si on ne fait que tenir la corde (main très proche des abdos et bloquée, position neutre), on responsabilise le cheval : c’est lui qui contrôle s’il met du mou dans la corde ou s’il tire.
Après-midi : travail monté
Le programme de Pat Parelli a été développé à l’origine pour le débourrage du cheval. La plupart du temps malheureusement on l’utilise pour un « redébourrage » quand on rencontre un problème avec un cheval. Le but du programme est de pouvoir commencer les chevaux de manière positive.
Étapes du débourrage
Il y a 4 grandes étapes au débourrage d’un cheval :
- Accepter l’humain, en tant qu’ami et en tant que leader
- Accepter la selle
- Accepter le mors / la pression
- Accepter le cavalier
Seller
Chaque fois que l’on selle son cheval, on le selle comme si c’était la première fois. Il faut mettre la selle comme si on faisait un câlin au cheval, on l’enrobe avec nos bras en déposant la selle. On se place à la gauche du cheval, notre pied gauche collé à son antérieur droit. Ainsi, si le cheval bouge, on va le sentir dans notre hanche et on ne sera pas surpris. En plus, si on est face au cheval et qu’il nous pousse, on tombe en arrière alors que dans la position montrée, on part sur le côté et on peut se rattraper plus facilement. Ensuite, selle sur la hanche droite, tapis sur la selle. On pivote le bassin pour présenter le tapis à la tête du cheval. S’il sent, on le laisse sentir jusqu’à e qu’il soit zen. Ensuite, on pivote le bassin et on va poser le tapis sur le dos. On présente de la même façon la selle à la tête et on envoie la selle sur le dos du cheval.
Mettre la selle fait partie de la séance de travail, c’est donc le cheval qui doit se déplacer autour de nous et non pas nous qui bougeons nos pieds pour aller de l’autre côté du cheval. Lors du débourrage, il y a deux points délicats : la pose de la selle sur le dos et le sanglage. La sangle pose souvent problème car les chevaux sont claustrophobes et ils se sentent enfermés avec la sangle. Lorsqu’on va chercher la sangle sous le ventre, il faut glisser sa main le long du ventre du cheval en le touchant constamment et ramener la sangle en étant toujours en contact avec le cheval.
Les éperons
L’utilisation des éperons est intéressante en phase de raffinement, mais il ne faudrait pas en utiliser si on en a besoin pour avoir une réaction de la part du cheval. Une demande aux éperons est plus claire qu’avec la jambe (essayez d’appliquer une pression avec le plat de la main ou avec un seul doigt pour voir la différence…). Les éperons sont comme un stick attaché à nos pieds. L’idée est que le cheval ne prenne pas l’habitude que chaque fois qu’on n’a pas de stick, il n’aura pas de phase 4. Les éperons remplacent le stick et le cheval ne voit pas si on en a ou pas, donc pression « psychologique » en plus.
Le désengagement des postérieurs
Le désengagement des postérieurs est l’exercice de base en selle. Il faut TOUJOURS avoir un 9/10 pour cet exercice, tous les jours et quelques soient les conditions. C’est la base. Si cet exercice n’est pas maitrisé, on ne sait rien faire d’autre. Essayer de construire sans avoir cet exercice, « c’est comme mettre de la crème fraiche sur un gâteau pourri. »
Monter à une rêne
La première fois que l’on monte sur un cheval lors du débourrage, il est intéressant de monter à une seule rêne. La première chose à faire est alors de jouer au jeu de l’amitié en changeant la rêne de côté, par-dessus la tête du cheval.
Bateau ou moto ?
Il y a deux façons de faire tourner un cheval : on peut le conduire comme un bateau (tourner avec les postérieurs) ou le conduire comme une moto (tourner avec les antérieurs). On a tendance à faire tourner les chevaux comme des motos. Pour aller vers un travail freestyle sans avoir le cheval sur les épaules, il faut mettre l’attention du cheval sur ses postérieurs, et donc le conduire comme un bateau.
Pat Parelli a expliqué ces deux versions de « tourner un cheval » comme un « round turn » (tourner avec les épaules) et un « square turn » (tourner avec les postérieurs).
Une allure = une énergie
Notre énergie est comme la pédale d’accélérateur de notre voiture : lorsqu’on appuie dessus, la voiture avance ; lorsqu’on enlève notre pied de la pédale, la voiture ralenti puis s’arrête. C’est la même chose avec notre énergie : tant qu’on a une énergie, le cheval avance, mais si notre énergie retombe, le cheval doit s’arrêter. La plupart du temps, les chevaux n’ont pas appris que baisser notre énergie signifie ralentir et s’arrêter.
On a un « barème » énergie/allure :
- Énergie 0 = arrêt (« fondre comme une glace au soleil »)
- Énergie 1 = pas (vers l’arrière = reculer)
- Énergie 2 = trot
- Énergie 3 = galop
- Énergie entre 1 et 2 = piaffé
Lorsque le cheval a du mal à comprendre que énergie 0 = arrêt, on peut s’aider de barrières naturelles pour arrêter le cheval. On demande au cheval un arrêt à quelques mètres d’un mur, du bord de la carrière, et s’il ne répond pas à notre énergie, il répondra au mur qui arrive devant lui !
Une autre conséquence de ceci est que l’on doit toujours calquer notre énergie sur l’énergie de notre cheval. Si on a un cheval très extraverti, que ce soit un LB ou un RB, il faut monter notre énergie à leur niveau, leur demander de bouger, de varier rapidement entre plusieurs exercices qui bougent. Par contre, on doit pouvoir maitriser nos émotions, même si le cheval monte très fort dans l’émotionnel ! Il faut donc avoir la même énergie que son cheval sans pour autant avoir les mêmes émotions.
Le reculer
Le reculer avec un « flap-flap » des jambes au niveau des épaules, c’est du driving game. On demande le reculer avec l’énergie correspondant au pas mais vers l’arrière. Pour avoir la bonne position avec notre corps, il faut imaginer qu’une corde tire notre nombril vers l’arrière. Pat apprends à tous ses chevaux à reculer en stimulant un point très précis, soit juste en avant, soit juste en arrière de la sangle (ça dépend des chevaux). En cuting par exemple, on a besoin que le cheval soit hyper réactif par rapport au reculer, et il est interdit d’utiliser ses rênes ; les chevaux apprennent donc un point « reculer » très précis aux éperons.
Jeu du passager
Le but du jeu du passager est d’apprendre au cheval à être responsable et à accepter son cavalier. Dans le jeu du passager, le cavalier ne dispose que d’une seule aide : la mise en avant (avec le stick plutôt qu’avec les jambes car on veut réserver les jambes pour autre chose). On laisse le cheval aller où il veut, mais on décide de l’allure, et le cheval doit la maintenir. Au départ, si on choisit le trot, on accepte n’importe quel trot. Dès que le cheval repasse au pas, on demande le trot avec son énergie, et avec le stick (soit sur l’épaule - si le cheval est LB ou s’il chotte -, soit sur les hanches – mais de préférence sur les épaules). Lorsque le cheval est plus avancé, on commence à exiger un vrai trot et plus une allure qui se traine. Le but est d’arriver à obtenir le rythme et la relaxation de la part du cheval.
Le jeu du passager peut ensuite être « amélioré » en demandant de la direction : le cavalier demande des changements de direction uniquement en utilisant son focus (interdiction d’utiliser la jambe !) et en appuyant sur l’étrier dans la direction où il veut aller. Les changements de direction sont d’autant plus facile que le cheval va vite (il est plus facile de tourner une voiture en mouvement qu’une voiture à l’arrêt). Ce jeu peut être utilisé pour aller jusqu’aux changements de pieds au galop : on doit mettre le cheval dans une situation qui l’oblige à trouver lui-même que la solution, c’est de changer de pied. Pour ce faire, il faut donc que le cheval ait un bon galop et ne se retienne pas. Il est intéressant également de faire tourner son cheval non loin de la barrière pour l’obliger à faire un tournant plus court et donc à changer de pied.
Le jeu du passager est un très bon test pour voir ce qui va et ce qui ne va pas entre un cavalier et son cheval !