JdB de 4 hectares de pâtures dans le SUD : petit bilan

Napo, le broyage que tu as fait récemment, il y avait quelle surface, et combien de temps vous avez mis ?? Merci !

Je pourrai pas te dire, Elise, vu qu'on a fait ça en plusieurs fois sur des morceaux de parcelles et que souvent j'étais pas là. Je viens de regarder la contenance des parcelles sur cadastre.gouv.fr, et je dirais environ 7000 m², ce qui a dû prendre entre 3 et 4 heures (mais ça ne veut rien dire, car y'en avait une avec accès difficile, + quelques troncs d'arbres à dégager, et puis chez moi, ce sont des parcelles avec beaucoup d'arbres, donc c'est moins rapide que de faire un champ tout plat et tout nu.

J'en profite pour donner des news des parcelles : Aujourd'hui les 2U ont définitivement quitté le pré d'en haut avec presque 3 semaines de retard, pour l'une des parcelles qui a justement été gyrobroyée le mois dernier. Et c'était la folie totale, ils étaient heureux, hystériques, ils ont galopé comme des fous. Y'a pas à dire, les chevaux, ça préfère toujours l'herbe rase. Là, on est dans des conditions idéales du point de vue des HN : une herbe qui a été broyée le mois dernier, et qui fait actuellement environ 7 à 10 cm. Ça reste cependant à cet endroit une herbe de garrigue assez pauvre. C'est vert, mais vert très clair parce que vert déjà bien sec... lol ! Eux, ils adorent ça, mes chevaux du Sud. Après, je ne sais pas du tout ce que ça va donner niveau surpoids. Unica avait un tout petit peu perdu ces derniers temps, avec le pré qui commençait à être moins riche et un peu plus de boulot. Si elle reprend, on est mort.

Pour le pré qu'ils viennent de quitter, je suis en train de négocier avec le copain pour qu'il vienne broyer également, seulement la partie du bas (environ 1/3 du pré) parce que le reste est quasiment inaccessible avec le tracteur. Les 2U ont laissé une quantité énorme de refus, c'était tellement énorme ce qu'il y avait là dedans cette année !!!

Et de mon côté, je lorgne sur ça :



En ce moment, je cherche une débroussailleuse auto-tractée. Mon rêve, c'est la débroussailleuse dite forestière, celle qui permet de couper également tous les petits rejets d'arbres, et qui a une fonction de broyeuse. Donc on fait d'une pierre deux coups : en broyant, on ajoute de la bonne matière organique à la terre, et dans le pré du haut, y'en a vraiment besoin. Mais c'est hors de prix.
Celle-là, à ce prix-là, je me dis que ça doit pas être bien costaud, mais elle est au même prix que toutes les débroussailleuses d'occasion qui me passent sous le nez sur le Bon Coin (j'suis sans doute pas assez réactive, y'en a déjà 6 qui ont été vendues à peine l'annonce parue... déprimant).

Moi je peux avoir ce matériel en location près de chez moi, je leur avais loué la débroussailleuse a porter pour faire le dessous de mes clotures, c'est des prix raisonnables, ils peuvent même livrer.

Ya même le micro tracteur (trop la classe, le John Deere) avec le giro pour 300€ la journée... plutôt que d'investir dans du matos cher et en plus de devoir l'entretenir je trouve ça bien !

J'ai aussi lorgné sur les débrousailleuse auto-tractée comme ça autant pour mon jardin que pour les prés !

Pour le temps de broyage, en effet chez moi c'est quand même pas bien compliqué, les parcelles sont presque plates, au carré, ya un ou deux arbres tout seul au milieu, et pour les 3/4 les juments ont déjà nettoyer. Le tarif du gars me saoule, j'ai pas besoin que ça soit fait au millimètre !

Effectivement Napo, je ne suis pas certaine que ce que sur quoi tu lorgnes résiste à un travail soutenu.

Personnellement j'avais investi il y a plus de 8 ans dans un Apache (2 roues motrices) aujourd'hui uniquement vendu sous le nom Touareg en 2 ou 4 roues motrices.

Neuf c'était presque le prix d'une voiture, 6.000 euros, seulement ça broie les ronciers très développés, les petits arbustes. C'est un sacré matériel et il y a forcément des occasions - qui resteront bien plus onéreuses que 641 €.

Le défaut,ce sont les ornières créées par les sabots, il pèse plus de 240 kg et c'est lourd à dégager dans ce cas.

Aujourd'hui je regrette cet achat, parce que je me rends compte que l'idéal reste le tracteur avec un broyeur performant (il se vend de tout et là je fais confiance à mon interlocuteur du garage de motoculture).

Napo a écrit:

En ce moment, je cherche une débroussailleuse auto-tractée. Mon rêve, c'est la débroussailleuse dite forestière, celle qui permet de couper également tous les petits rejets d'arbres, et qui a une fonction de broyeuse. Donc on fait d'une pierre deux coups : en broyant, on ajoute de la bonne matière organique à la terre, et dans le pré du haut, y'en a vraiment besoin. Mais c'est hors de prix.

On a ça ici, c'était ce qu'on avait utilisé pour tracer les premiers chemins dans la forêt On avait coupé les plus gros arbres d'abord, ensuite passé ça, et posé les clôtures. Et je confirme que c'est bien pratique !
Cela dit j'aurais jamais pu en acheter une hein, c'est un coup de bol parce que le chéri de la propriétaire des lieux a été forestier et a gardé son matos

Et en effet sur des terrains avec plein de grosses broussailles c'est vachement pratique. Mais malheureusement hors de prix pour le commun des mortels :/
Il va falloir te faire un pote forestier :p

Bon... merci de vos réflexions et retours d'expériences, je note tout ça. Louer, je trouve qu'au final ça fait cher ; on avait loué une débroussailleuse une année pour 200 € le we, mais ça veut dire qu'on bloque un we où on ne fait vraiment que ça... et on n'avait vraiment pas beaucoup avancé, on avait juste fait un pré 1/2, en se relayant à trois parce qu'on en avait quand même plein le dos et plein les bras. C'était l'année fatale de la scabieuse maritime qui avait tellement envahi les prés que les chevaux ne passaient même plus.
Pfffiuu...

Bonjour Mme... qui c'est ky donc qu'avait ouvert ce sujet que je recherchais....

https://equinethique.forumperso.com/t9589-la-terre-qui-nourrit-nos-chevaux

Ouh laaaaa, j'ai besoin de repos, moi... lol !

Purée, c'est déjà l'heure de la mise à jour de Juillet, que le temps passe vite. C'est une mise à jour importante, car nos rotations ont commencé début août 2016. Nous avons donc pratiquement une année d'expérience. Mais pour moi, c'est encore trop court pour tirer des conclusions, d'autant plus que nous avons eu une météo exceptionnelle. Je ne sais donc pas s'il faut imputer l'incroyable fertilité des terrains aux rotations ou à la météo. En tout cas, ça me fascine de regarder les 12 photos d'un même endroit et de voir l'évolution (je vous ferai un petit montage vidéo pour illustrer ça un de ces jours).

Donc voici la mise à jour de juillet :
Les 2U ont pâturé tout le mois de mai et une partie du mois de juin dans le pré du haut, anciennement pré d'hiver, normalement un pré de garrigue pas très nourrissant, mais qui a donné cette année une herbe exceptionnelle. Les 2U n'ont pas pu en venir à bout, je cherche actuellement un moyen de faucher ce pré (mais il est très peu accessible, sauf sur un petit tiers, en bas).







Tout ce que les 2U ont laissé est en train de griller avec la chaleur et la sécheresse. Seules survivent les plantes indésirables : des chardons et autres variétés résistantes.
Ici, l'annexe, que je n'ai bien sûr pas ouverte et qui est donc redevenue une vraie jungle. Ils n'y retourneront sans doute pas avant le mois de janvier prochain... Du boulot en perspective pour recréer quelques passages à travers les herbes folles...

Ensuite, les prés du bas. D'abord la carrière, que nous avons fauchée pour le plaisir des yeux, pour que ça fasse plus propre, et puis de toute façon, les 2U ne broutaient pas l'herbe qui se trouve à côté de la carrière : ils préfèrent racler l'herbe rase à l'intérieur de la carrière.



Ici, c'est le pré où ils ont passé tout le mois d'Avril, et où ils retourneront en Août. Nous en avons aussi fauché un bon tiers. Il a l'air déjà plutôt bien fourni, mais en réalité il n'y a pratiquement rien de comestible là dedans, donc on verra ce qui va se passer en août. J'ai toute une zone envahie par la menthe, une autre envahie par des renoncules, des rumex, des chardons, et plein de trucs qui ne plaisent pas du tout aux 2U.





Ici, le pré où ils devraient commencer à aller petit à petit très prochainement. En fait, on attend juste d'avoir le panier pour Unica :-( En vérité, y'a pas grand chose de très comestible non plus, enfin si, c'est que des trucs comestibles, mais les 2U sont difficiles. Ce pré a été complètement envahi par le plantain, et il a toujours, comme chaque année, beaucoup de scabieuse maritime. Enfin... même en en laissant la moitié, ils vont de toute façon arriver à grossir là dedans, ça ne fait aucun doute. Donc panier d'abord, et déménagement après, hein...

Et on finit avec leur pré actuel et ses annexes. Ils passent la journée dans les annexes pour l'ombre et la fraîcheur :

Le paradis vert bien mal nommé en ce moment : suite à l'invasion de trèfle, nous avons passé le gyrobroyeur. On se retrouve avec un lit de racines et de tiges de trèfle couchées à terre. Hum... je ne sais pas trop comment tout ça va évoluer. En attendant, les 2U y stationnent pas mal à l'heure de la sieste, et ils mangent aussi les prunes, très abondantes dans ce pré.



le reste du trèfle :


La journée, ils passent aussi pas mal de temps dans la jungle, surtout pour l'ombre. Ils se faufilent entre les arbres dans la zone la moins accessible (les ronces ont repoussé puissance 10, c'est l'enfer). C'est en tout cas un bon coin sieste...





Et le soir, ils rentrent dans la partie principale, qui a été fauchée en juin. Là aussi, on a l'impression que l'herbe est plutôt abondante, mais en réalité c'est surtout de la scabieuse, qu'ils ne mangent pas, et une herbe de garrigue assez pauvre.

Quelques gros plans pour terminer :

Les renoncules (C'est bien ça ?) :



Gros plan sur l'herbe du pré de juillet, qui les attend sagement : essentiellement du plantain, qui fait une longue tige dure avec une fleure toute sèche au bout, que les chevaux n'apprécient pas du tout, de la scabieuse maritime, et une graminée (du brome mou, je crois)





Le rumex qui attend le moment propice pour se faire brûler...



Et l'herbe du pré d'en haut qui elle, se fait complètement brûler par le soleil, c'est assez impressionnant...

Et un bonus (je vous gâte ce soir, hein...) : un petit timelapse du pré d'en haut, partie basse :

Pas de la renoncule mais bien de la potentille, rampante sûrement.

C'est super interressant toutes ces photos, merci!

Ah, c'est bien ça, de la potentille ! Merci Flora ! Du coup, c'est comestible ou pas, la potentille ? C'est effectivement de la rampante, donc elle a tendance à tout couvrir, c'est pénible. Mais j'ai déjà vu les chevaux la manger (il y en a toujours eu à cet endroit, mais cette année, ça s'est beaucoup étendu)

Napo a écrit:

Les renoncules (C'est bien ça ?)

Non... comme l'a dit Flora

Citation :

Gros plan sur l'herbe du pré de juillet, qui les attend sagement : essentiellement du plantain, qui fait une longue tige dure avec une fleure toute sèche au bout, que les chevaux n'apprécient pas du tout, de la scabieuse maritime, et une graminée (du brome mou, je crois)

Je la vois pas assez bien ta graminée, mais pas certaine que ce soit ça, tu arriverais à faire une photo de plus près pour se faire une idée ?

Ah oui, et attention aux "herbes pauvres de garrigue"... plus je me penche là-dessus, moins je suis certaine que ce soit aussi pauvre qu'on le dit. D'ailleurs y'a qu'à voir l'effet que ça a sur les animaux à viande et à lait, c'est pas un régime amaigrissant pour eux, bien au contraire On manque cruellement de données précises là-dessus, mais l'expérience de terrain ne va pas vraiment dans le sens d'une herbe peu nutritive, et par ailleurs quand on y pense ça pourrait être logique (plantes stressées par un environnement difficile —> plus "concentrées" en éléments divers et variés).
Bon après, déjà faudrait voir si on entend bien la même chose par "garrigue" parce que je ne suis pas certaine que l'on puisse encore qualifier de garrigue les prés de tes 2U tellement ils ont fait évoluer les terrains par leur présence

Je ferai une photo à l'occasion, Mirza.
Et en effet, la partie inférieure de mon pré "du haut" ne ressemble plus du tout à de la garrigue, ça devient de la prairie, de plus en plus. Par contre, pour ce qui est des 2/3 du pré (et peut-être même les 3/4), ça reste vraiment une terre de garrigue très compacte, dure, où il ne pousse vraiment pas grand chose de comestible pour les chevaux.

Voici la graminée en question, Mirza :

Et voilà, nous avons fait un tour complet avec le nouveau système de rotations. Une année, et qui plus est une année très particulière au niveau météo, c'est un peu court pour tirer des conclusions. Mais voici quand même ce que ça m'inspire :
- D'abord, entre la météo bien arrosée du printemps et les rotations, j'ai eu beaucoup trop d'herbe. Je m'oriente actuellement vers une réduction des parcelles. Quelques zones vont être définitivement fermées, ouverte uniquement en cas de grosse pénurie. Je ne sais pas trop ce que ça va donner, car elles vont redevenir totalement sauvages, donc sans doute peu utilisables en cas de besoin. A réfléchir.
- Ensuite, la sécheresse actuelle est vraiment terrible ici, mais j'ai toujours beaucoup d'herbe en comparaison d'août 2016. De l'herbe sèche, mais de l'herbe.

Voici les photos :

Ici on a fauché, parce que les chevaux, qui ont pâturé tout le mois de mai dans ce pré, sont très loin d'en être venus à bout. Et ensuite, tout a vraiment grillé avec la sécheresse.



Seule la partie basse a été fauchée, alors plus on monte, plus c'est la jungle...





Et le pire, c'est dans la zone annexe, que j'ai condamnée tant qu'il y aura trop à manger ailleurs. Alors là, c'est vraiment la jungle.



Mais l'herbe qu'il y a tout au fond, pauvre, peu nutritive, ne présentera normalement aucun danger pour les chevaux si jamais je devais la leur ouvrir au mois de janvier.



La suite plus tard ;-)

Du coup tu peux me rappeler combien tu as de parcelles ? Combien de temps tu les laisses dessus chacune ? Et combien de temps les parcelles se reposent ?

Alors c'est simple, c'est coupé en 4 parcelles qui ne sont pas toutes limitrophes, je remets le plan :



En rouge, c'est le plus grand pré, mais le plus pauvre, celui que j'appelais avant le pré d'hiver : ils y sont en septembre, janvier, mai. Puis on va dans le bleu ensuite, donc octobre, février et juin. On tourne pour aller dans le vert (novembre, mars et juillet), et finalement dans le jaune (décembre, avril et août).
Il y a une annexe dans le pré d'en haut, c'est la partie complètement à gauche de la photo. Deux annexes dans le pré bleu : ce sont les parcelles boisées ("le petit paradis vert" et "la jungle"). La carrière et le pré qui est devant la carrière peuvent éventuellement servir d'annexe au pré en jaune. Le pré rouge est déjà trop riche pour avoir une annexe, il est rare que les chevaux arrivent à le finir, celui-là, et c'est celui qu'il a déjà fallu faucher plusieurs fois. En tout, ça fait à peu près 4,5 ha, mais pas mal de zones peu utilisables (toute la partie boisée du pré bleu par exemple). C'est vraiment pas de la grasse pâture partout, hein... il y a des tas de zones où on voit la terre presque à nue avec quelques plantes sèches de garrigue au milieu. Ici, en gros, il faudrait normalement compter 2,5 ha par cheval. Cette année est une exception.

Du coup, pour répondre à ta question, chaque parcelle est occupée un mois, puis se repose 3 mois.
Les petits ronds marrons représentent l'endroit d'où je prends les photos chaque mois.

Je continue donc avec les prés du bas :

Le coin carrière, qui avait été fauché en juin :



Le pré où ils sont depuis début juillet, et où ils ne devraient plus être depuis quelques jours, mais comme je le disais dans le journal des 2U, je vais les laisser là tant qu'on n'aura pas complètement rasé le pré. J'y vais à fond, je les aide un max en fauchant tout ce que je peux, mais de toute façon, il faut le faire, sinon ça sera la jungle. C'est très très sec, et étrangement, il y a des zones de bonne herbe verte par endroits, mais ils y touchent très peu. Ils ont parfois des goûts étranges...





Le pré du mois d'août, qu'on va peut-être zapper, ou bien ils n'y feront qu'un rapide passage de quelques jours. Il a été en partie fauché, et ce qui repousse depuis le passage des 2U qui y sont restés tout le mois d'avril n'est vraiment pas très bon. J'ai notamment une invasion de plantes pas top du tout : menthe, prêle des champs (les 2U l'adorent), fenouil etc. Si on n'y va pas en août, je pense que ça fera du bien à ce pré de rester inoccupé 6 mois, puisqu'ils n'y retourneront normalement qu'en décembre.





J'ai oublié de dire dans le message précédent, avec le plan d'ensemble, que les rotations sont savamment calculées en fonction des saisons, notamment des risques d'inondation qu'il y a ici en septembre/octobre (ils sont dans les prés rouges et bleus à cette période, or les prés particulièrement inondables sont le vert et le jaune), et surtout des besoins d'abri : pas d'arbres à feuilles persistantes dans le pré vert, donc impossible de les mettre là-bas s'il pleut beaucoup. Canicule fréquente en juin ici (hum... cette année, on en est je crois à la 4ème canicule), donc ils passent le mois de juin dans le pré bleu, celui qui a beaucoup d'ombre avec ses annexes boisées...

Dernier pré, celui qui est en bleu sur le plan d'ensemble :

Le "petit paradis vert" qui cette année est dans un état désastreux, à cause de l'invasion de trèfle. On a passé le gyrobroyeur, et on a donc une espèce de couche de trèfle séché au sol... et rien d'autre... je ne sais pas du tout comment ça va évoluer.



L'annexe dite "la Jungle", qui est redevenue une vraie jungle car les 2U ne l'ont pas beaucoup occupée cette année. Il y a vraiment beaucoup à manger dans ce pré, car les 2U n'ont mangé que le petit bout devant, qu'on voit sur les photos. Tout le fond, ils n'y ont quasiment pas touché, et c'est assez vert à cause des arbres.






Et enfin le pré principal, qu'on avait fauché juste avant leur passage, mais il restait pas mal à manger dessus. Ils n'y retourneront pas avant le mois d'octobre.

Trois dernières photos pour vous montrer l'ampleur de la sécheresse cette année :

Dans le pré d'en haut :
La seule zone où il pousse normalement une belle herbe fine et verte... hum... grillée...



Ce qui a été fauché : du foin broyé, on dirait...



Ce qui n'a pas été fauché : une jungle de chardons et autres plantes sèches pas du tout agréables à manger pour des chevaux délicats...