les 35 propositions de RACINET

Napo a lancé le debat dans la rubrique biblio, mais ça a plus sa place ici

Citation :

De mon côté, je relis pour la nième fois l'équitation de légèreté, mais franchement, j'y vais à dose homéopathique... c'est un peu trop complexe pour moi. Par contre, les 35 propositions insolentes, je ne m'en lasse pas, et j'ai eu envie de vous les recopier ici, juste pour lancer la discussion. Je sais que certaines déclenchent rapidement des polémiques... j'adore ça !

1. Dresser un cheval, c'est tuer la poussée des postérieurs.
2. Il faut se porter en avant dans le mouvement arrière.
3. Il faut retenir un cheval qui se retient.
4. Le trot dit : "trot de travail" est plus qu'une perte de temps : c'est une erreur.
5. La véritable extension naît du rassembler dans la vitesse.
6. L'expression "en arrière de la main" n'a aucun sens.
7. Il n'y a qu'un équilibre.
8. Un cheval bien dressé peut être monté par un cul-de-jatte.
9. Un cheval qui lève la tête lève son dos : un cheval qui baisse la tête baisse son dos.
10. Un cheval qui mobilise correctement sa mâchoire place toujours sa tête où il le faut, et est toujours en équilibre.
11. L'équitation de dressage moderne est de l'équitation de cirque pour initiés.
12. Le rythme en équitation est une grande chose, mais il appartient au cheval, pas au cavalier.
13. Quand la cadence des allures ralentit, le cheval s'améliore.
14. Rechercher l'équilibre par la complexité croissante des mouvements, c'est mettre la charrue avant les bœufs.
15. A cheval, il faut cambrer le rein.
16. L'assiette n'est jamais suffisamment bonne.
17. Les défenses naissent toujours de l'incompréhension ou de la douleur.
18. Le principe de la séparation des aides comporte trois exceptions subtiles : l'effet d'ensemble sur l'éperon, le déclenchement du reculer et la décontraction de la mâchoire par l'action de l'éperon. Le principe de la descente des aides n'a pas d'exception.
19. Le principe de la séparation des aides s'étend au maniement des rênes.
20. Il faut non seulement monter dans la descente des aides, il faut monter en descente d'aides.
21. Inutile d'épiloguer : c'est le cheval qui décide.
22. Pousser pour obtenir l'impulsion, c'est tuer l'impulsion.
23. Il ne faut pas demander aux allures vives ce qu'on ne peut obtenir aux allures lentes.
24. Il ne faut pas négliger de demander aux allures vives ce que l'on a obtenu aux allures lentes.
25. Un cheval qui devient confortable est un cheval qui progresse.
26. Il ne faut jamais sacrifier au confort.
27. Si vous n'êtes pas capable, ou si vous n'avez jamais été capable dans votre vie, de sauter un vertical d'un mètre dix les mains croisées derrière votre dos, n'abordez pas l'équitation académique.
28. La science équestre ne peut pas remplacer le tact et le bon sens.
29. Dressage, ou torture ?
30. Il faut monter lourd.
31. L'appui est toujours la part faite au déséquilibre.
32. Le galop à faux est un faux galop.
33. La légèreté est un préalable qui vient en second.
34. La meilleure théorie équestre ne donnera aucun résultat sur un cheval mal nourri.
35. Que de temps perdu, en dressage, parce qu'on ne veut pas perdre de temps.

A vos claviers ;-)

C'est génial ce truc Laurette, je connaissais pas du tout ! Et ça fait travailler les neurones car certaines phrases ne sont pas évidentes à comprendre du premier coup !


3. Il faut retenir un cheval qui se retient..............................................à condition de lui laisser libre choix de trouver sa propre impulsion, mais c'est tellement vrai !

15. A cheval, il faut cambrer le rein...................et prévoir de se trouver un bon ostéopathe après alors, mdr !

27. Si vous n'êtes pas capable, ou si vous n'avez jamais été capable dans votre vie, de sauter un vertical d'un mètre dix les mains croisées derrière votre dos, n'abordez pas l'équitation académique.................................................pas compris : il veut dire quoi par équitation académique ?

35. Que de temps perdu, en dressage, parce qu'on ne veut pas perdre de temps.
J'ADORE CETTE PHRASE !!!!!!!!!!!!!!!

Alors, je vais y aller 10 par 10!

1. Dresser un cheval, c'est tuer la poussée des postérieurs.

Pour moi celà signifie que la poussée des postérieurs est naturelle chez le cheval, et que nos actions de main ou de jambe interferent et cassent ce mouvement naturel.


2. Il faut se porter en avant dans le mouvement arrière.

Là je suis pas sure de mon coup, mais faudrait-il respecter l'impulsion naturelle et ne pas y "toucher" et se contenter d'agir sur l'avant main?

3. Il faut retenir un cheval qui se retient.

Alors là, je vois Pablo! Il se retient et au final chercher à le pousser en avant n'arrange rien car c'est un echapatoir qui lui permet de ne pas se mobiliser, car au final il accelere mais c'est tout. Alors que lorsque je le retiens, il est obligé de se mobiliser pour ne pas finir à l'arret.

4. Le trot dit : "trot de travail" est plus qu'une perte de temps : c'est une erreur.

Je pense que Racinet est dans une optique qui vise à respecter l'allure naturelle du cheval et travailler dans ce sens là, bref eviter de parasiter le naturel du cheval puisqu'il comme il le dit plus haut, "dresser c'est tuer la poussée des postérieurs".

5. La véritable extension naît du rassembler dans la vitesse.

Là je vois Shagghia! et son bel allongement, le moteur à l'arriere mais legere à l'avant, elle monte son dos, se redresse, bref c'est l'attitude du rassemblé mais vitesse X10.

6. L'expression "en arrière de la main" n'a aucun sens.

Voudrait-il dire que la main n'est pas un repert car de toute façon:

7. Il n'y a qu'un équilibre.

Celui du cheval, qui s'equilibre en fonction de la situation. Sinon il se casserai la figure tout simplement!

8. Un cheval bien dressé peut être monté par un cul-de-jatte.

Donc pas d'action de jambe... alors là je veux bien, mais franchement je suis incapable d'obtenir quoi que ce soit sans action de jambe...

9. Un cheval qui lève la tête lève son dos : un cheval qui baisse la tête baisse son dos.

mouais, un cheval peut aussi lever sa tete en courbant l'encollure sans modifier la hauteur de son dos non?


10. Un cheval qui mobilise correctement sa mâchoire place toujours sa tête où il le faut, et est toujours en équilibre.


Là dessus je ne sais pas trop quoi en penser...

Laurette a écrit:

2. Il faut se porter en avant dans le mouvement arrière.

Là je suis pas sure de mon coup, mais faudrait-il respecter l'impulsion naturelle et ne pas y "toucher" et se contenter d'agir sur l'avant main?

Je pense plutôt qu'il parle du reculer équilibré.

Laurette a écrit:

9. Un cheval qui lève la tête lève son dos : un cheval qui baisse la tête baisse son dos.

mouais, un cheval peut aussi lever sa tete en courbant l'encollure sans modifier la hauteur de son dos non?

Tout à fait dac !

Laurette a écrit:

10. Un cheval qui mobilise correctement sa mâchoire place toujours sa tête où il le faut, et est toujours en équilibre.

Là dessus je ne sais pas trop quoi en penser...

Hé hé un truc tout bête que vous pouvez faire : mettez vous sur un pied en serrant les dents, et refaites pareil en ouvrant la bouche! Vous verrez que vous gardez l'équilibre beaucoup plus facilement si l'équilibre masticateur est présent.
Pareil tendez les bras devant vous et portez quelque chose d'environ 1kg dans chaque main. Faites-le en serrant les dents puis en ouvrant la bouche : l'équilibre et la force sont améliorés par l'équilibre masticateur !

C'est marrant qu'il aborde ce thème car c'est une histoire de posturologie ! C'est très novateur de sa part !

Bon, alors le but du jeu, c'est que je vous réponde avec les éléments du bouquin, et éventuellement mon petit commentaire (parce que je ne suis pas d'accord avec tout, naturellement ;-)

3. Retenir un cheval qui se retient : ici, Racinet prend pratiquement tous ces exemples dans le CSO. Il s'agit surtout d'exploiter l'esprit de contradiction du cheval. Si un cheval ne veut pas aller sur la barre et qu'on le pousse avec les jambes, il y a 90% de chance qu'il fasse un refus. S'il n'en fait pas, ça ne fera qu'agraver sa peur de l'obstacle la fois prochaine, car il se souviendra des coups de talons ou de cravache. Racinet cite un cheval vu pendant un cours à Saumur, qui enchaînait les refus. L'instructeur finit par demander au cavalier de le faire venir au galop sur la barre, et deux mètres avant, lui crie : "Arrêtez-vous, malheureux, vous allez avoir un accident". Le cavalier tente d'arrêter le cheval... qui saute enfin la barre ! mdr !
Citation : "En retenant subtilement, habilement, homéopatiquement un cheval qui se retient, on l'incite à ne plus se retenir".
C'est valable aussi en balade. La dernière fois, j'ai senti que Shagghia allait encore piler devant un monstre. Avant qu'elle ne pile en effet, je l'ai retenue, je lui ai demandé un pas minuscule, très ralenti. Elle a eu largement le temps d'examiner le monstre, donc pas besoin de piler. Et c'est aussi ce qu'on est en train d'exploiter avec Leader, notre cas social de l'écurie, pour ceux qui connaissent.

15. A cheval il faut cambrer le rein : pas sûr que ce soit aussi mauvais que de s'asseoir sur le coccyx. Racinet a bossé avec un ostéopathe (humain / équin). Regardez toutes les gravures des anciens grands maîtres... si vous en trouvez un qui ne monte pas cambré, faites-moi signe.

27. Obstacle et équitation académique (= haute école). C'est une question d'équilibre. Racinet pense que les cavaliers de dressage n'ont pas suffisamment la notion d'équilibre. Un cavalier d'obstacle sent en général quand son cheval n'est pas assez en équilibre à l'abord de la barre, et le redresse instinctivement. De son côté, un cavalier d'obstacle d'un bon niveau est un expert en équilibre, vu qu'il passe son temps à ne pas gêner son cheval pendant le saut. D'Orgeix disait aussi (plein de citations de d'Orgeix dans ce bouquin, d'ailleurs) que les heures de tape-cul qu'on nous imposait en guise de mise en selle ne servent à rien : l'équilibre à cheval (et donc l'assiette), c'est plutôt en restant debout sur ses étriers qu'on l'obtient (j'ai dit debout, pas en suspension, en version "trot arabe" par exemple... et sans se raccrocher aux rênes, bien sûr !). Essayez, et vous verrez que c'est pas aussi simple que ça. Mais ça fait beaucoup de bien.

Citation :

C'est marrant qu'il aborde ce thème car c'est une histoire de posturologie ! C'est très novateur de sa part !

Super intéressante, ton expérience, Sakayawa. Je vais tenter ! lol ! Par contre, on ne peut pas dire que ce soit novateur : c'est Baucher qui avait découvert ça.

1. Tuer la poussée des postérieurs : Racinet ajoute :"Et la remplacer par une traction". Si votre cheval est "à propulsion arrière", ses postérieurs seront tout le temps derrière lui. Il vaut mieux lui apprendre à aller chercher loin sous lui, en basculant le bassin.
2. Citation : "Un cheval qui recule à petits pas conserve les hanches sous lui. Dans le mouvement avant, cette attitude doit être conservée".

oui effectivement c'est pas si simple, on a vite les fesses qui retombent dans la selle...

Par contre je ne suis pas tout à fait d'accord, si on suit les mouvement du cheval, assis dans sa selle, on fait corps avec lui, et faire celà en toute circonstance je ne suis pas certaine que ce soit plus facile qu'en restant debout sur ses etriers!

Napo a écrit:

27. Obstacle et équitation académique (= haute école). C'est une question d'équilibre. Racinet pense que les cavaliers de dressage n'ont pas suffisamment la notion d'équilibre. Un cavalier d'obstacle sent en général quand son cheval n'est pas assez en équilibre à l'abord de la barre, et le redresse instinctivement. De son côté, un cavalier d'obstacle d'un bon niveau est un expert en équilibre, vu qu'il passe son temps à ne pas gêner son cheval pendant le saut. D'Orgeix disait aussi (plein de citations de d'Orgeix dans ce bouquin, d'ailleurs) que les heures de tape-cul qu'on nous imposait en guise de mise en selle ne servent à rien : l'équilibre à cheval (et donc l'assiette), c'est plutôt en restant debout sur ses étriers qu'on l'obtient (j'ai dit debout, pas en suspension, en version "trot arabe" par exemple... et sans se raccrocher aux rênes, bien sûr !). Essayez, et vous verrez que c'est pas aussi simple que ça. Mais ça fait beaucoup de bien.

Génial, tu éclaires parfaitement ma lanterne, lol, j'ai tout pigé ce coup-ci !

8. "Les jambes sont d'une grande utilité en équitation, mais on leur demande en général beaucoup trop, et surtout ce qu'elles ne sont pas destinées à accomplir"... en particulier, rassembler un cheval. Pour Raciner, rassembler un cheval en le poussant derrière tout en le retenant devant, c'est de l'équitation allemande... vous connaissez ma passion pour l'équitation allemande ;-) Rassembler, c'est une histoire d'assiette avant tout. Regardez le pas compté, puisqu'on est plusieurs à avoir testé : les mains, l'assiette et pas de jambes. Et je n'ai encore rien trouvé de mieux pour rassembler un cheval.

Citation :

9. Un cheval qui lève la tête lève son dos : un cheval qui baisse la tête baisse son dos.

mouais, un cheval peut aussi lever sa tete en courbant l'encolure sans modifier la hauteur de son dos non?

Racinet propose de faire l'expérience, avec une bonne toise sur une surface bien plane. On met du foin par terre, le cheval mange, on toise au niveau du garrot. On lui place la tête à une hauteur normale, on toise à nouveau, et on s'aperçoit que le cheval a un tout petit peu grandi. On lui demande de mettre la tête très haut, et il grandit encore. Il paraît que c'est un phénomène bien connu des marchands de chevaux, qui trichent sur la taille réelle avec ce procédé.
Attention : ça ne fonctionne QUE si le cheval n'a aucun blocage des vertèbres. Pour le vérifier, piquez (pas fort, hein !) le cheval sous le ventre, au niveau du passage de sangle, par exemple avec la pointe d'un cure pied. Normalement, le cheval va monter le garrot, par réaction. Si rien ne se passe, c'est qu'il est tout coincé : appelez d'urgence l'ostéo !

Réponse très complexe à ceux qui affirment qu'un cheval qui lève la tête creuse aussi son dos : "les muscles qui participent au relèvement de l'encolure ont leur origine sur (...) T1, T2, T3 pour les spinalis, T3, T4, T5 pour le splenius" etc. J'y comprends pas grand chose, mais je peux dire que Shagghia, montée, est nettement plus grande que quand je fais son pansage ;-)

Laurette, tu triches, t'as une selle portugaise ! Mdr ! Debout sur les étriers, c'est un exercice pour trouver l'équilibre. Après, c'est sûr qu'il faut aussi passer du temps bien assis dans sa selle (ou mieux, à cru) pour trouver l'autre partie nécessaire à l'assiette : le liant, la souplesse du rein. Mais le problème, c'est qu'en mise en selle traditionnelle, on ne nous fait bosser que le liant, et on néglige trop l'équilibre.

Et au fait, Laurette, c'est 35 propositions... pas 36 ;-)

zut erreur de frappe, je corrige!

Trop intéressant ce topic

Citation :

10. Un cheval qui mobilise correctement sa mâchoire place toujours sa tête où il le faut, et est toujours en équilibre.
Là dessus je ne sais pas trop quoi en penser...

Ben moi non plus :-(
Vous savez, depuis le mois de juillet, date à laquelle j'ai décidé de ne plus monter Shagghia en mors jusqu'à nouvel ordre, je rêve de trouver l'adresse de Monsieur Racinet (qui paraît-il est bien malade et n'en a plus pour longtemps...) pour lui demander ce qu'il pense justement de l'équilibre du cheval monté sans mors. Et je crois qu'un jour, je vais prendre mon courage à deux mains et oser poser cette question à Môsieur Karl...

Napo a écrit:

Laurette, tu triches, t'as une selle portugaise ! Mdr ! Debout sur les étriers, c'est un exercice pour trouver l'équilibre. Après, c'est sûr qu'il faut aussi passer du temps bien assis dans sa selle (ou mieux, à cru) pour trouver l'autre partie nécessaire à l'assiette : le liant, la souplesse du rein. Mais le problème, c'est qu'en mise en selle traditionnelle, on ne nous fait bosser que le liant, et on néglige trop l'équilibre.

Espagnole

C'est vrai qu'on bosse plus le liant, disons qu'il faut commencer par ca, mais en club ils oublient la suite.

Oups, désolée !

"monter en descente d'aide", Napo, il entend quoi par celà Racinet? les reduire?

C'est ce qu'on appelle la base en équitation éthologique ;-) C'est le contrat.

Je cite Racinet : "La descente des aides est un contrat offert au cheval, par lequel on lui explique qu'il doit maintenir de lui-même la position et l'action créées initialement par l'action des aides. Plus longues seront les périodes pendant lesquelles le cheval maintiendra de lui-même la position et l'action, c'est-à-dire l'équilibre, plus on montera dans la descente d'aides".

Ce qui prouve par A + B qu'en équitation dite éthologique, on est beaucoup plus proche de l'équitation académique de tradition française que la plupart des grands pontes qu'on voit sur les carrés de dressages internationaux ;-)

Parce que c'est pas pour frimer, mais y'en a combien sur le forum qui ont besoin d'entretenir l'allure de leur cheval en talonnant en rythme pendant qu'il trotte ? Combien qui ont besoin de le tenir dans le couloir des rênes pour qu'il marche en ligne droite ? Donc vous êtes plus proches de l'équitation académique de légèreté que Mme Van Machin chose (vous savez de qui je parle... ;-)

c'est super intéressant tout ça ! merci de nous faire part de tes lectures Napo

Merci Napo!

Napo a écrit:

Citation :

9. Un cheval qui lève la tête lève son dos : un cheval qui baisse la tête baisse son dos.

mouais, un cheval peut aussi lever sa tete en courbant l'encolure sans modifier la hauteur de son dos non?

Mouais la j ai un peu de mal.
Je comprend pas bien en fait.
Pour moi, il s agit plus de monter le garrot que la tete en fait.
Si le cheval monte la tete, il peux, au contraire, creuser son dos non? Chose qu il ne peux pas faire en gardant la tete basse, Non?
De la meme facon, le cheval peux lever son garrot, quelle que soit la position de sa tete et sans elever sa tete, et LA le dos monte. Je me trompe?
ptet pas tout pigé lais dans ce cas, j veux bien une explication.

Napo a écrit:

Citation :

9. Un cheval qui lève la tête lève son dos : un cheval qui baisse la tête baisse son dos.

mouais, un cheval peut aussi lever sa tete en courbant l'encolure sans modifier la hauteur de son dos non?

Racinet propose de faire l'expérience, avec une bonne toise sur une surface bien plane. On met du foin par terre, le cheval mange, on toise au niveau du garrot. On lui place la tête à une hauteur normale, on toise à nouveau, et on s'aperçoit que le cheval a un tout petit peu grandi. On lui demande de mettre la tête très haut, et il grandit encore. Il paraît que c'est un phénomène bien connu des marchands de chevaux, qui trichent sur la taille réelle avec ce procédé.
Attention : ça ne fonctionne QUE si le cheval n'a aucun blocage des vertèbres. Pour le vérifier, piquez (pas fort, hein !) le cheval sous le ventre, au niveau du passage de sangle, par exemple avec la pointe d'un cure pied. Normalement, le cheval va monter le garrot, par réaction. Si rien ne se passe, c'est qu'il est tout coincé : appelez d'urgence l'ostéo !

Réponse très complexe à ceux qui affirment qu'un cheval qui lève la tête creuse aussi son dos : "les muscles qui participent au relèvement de l'encolure ont leur origine sur (...) T1, T2, T3 pour les spinalis, T3, T4, T5 pour le splenius" etc. J'y comprends pas grand chose, mais je peux dire que Shagghia, montée, est nettement plus grande que quand je fais son pansage ;-)

Napo a donné une explcation mae

j ai lu!
Mais, j arrive pas du tout a visaliser.

ah ok excuse

En gros, pour simplifier (un peu abusivement), les muscles releveurs de l'encolure sont pratiquement tous rattachés au garrot. Difficile d'imaginer qu'en se contractant, ils font baisser le garrot. Enfin, je pense que le mieux, c'est de faire soi-même l'expérience avec une bonne toise. Moi je n'ai aucun doute là dessus, pas plus tard qu'avant hier pendant la balade avec Shagghia, j'ai été hallucinée de voir combien de cm elle était capable de prendre rien qu'en levant la tête ! C'était quand on a croisé le tracteur, je marchais à côté d'elle, et j'ai réalisé qu'elle paraissant beaucoup plus grande quand elle se dressait comme ça. Je suis sûre qu'elle peut prendre au moins 5 bons cm !

Geniales ces phrases et vos commentaires je me régale!!!

Cela fait partie d'un livre? Quel était le but de l'auteur a votre avis?

Il y en a certaines vraiment très pertinentes et d'autres difficilement comprehensibles!!!