Article paru dans le numéro de juillet 2008 de Chev** Prat***.
"Impossible de lui faire une piqûre.
Réponse d'Andy Booth:
Encore de la simulation. Appliquez une pression avec une pointe du tyoe "cure-dent". Si le cheval a déjà eu une mauvaise expérience, il va devenir tout tendu. Demandez-lui de descendre sa tête, le muscle va se décontracter légèrement et, à ce moment précis, enlevez votre pointe de simulation. Continuez jusqu'à ce qu'il réponde à cette pression avec une descente de l'encolure. Il faut que cette réponse soit bien solide avant d'essayer la vraie piqûre. Comme, souvent, elle va faire mal, refaites immédiatement une simulation après la vraie. N'oubliez pas que piquer dans un muscle tendu fait mal, alors évitez de la faire!
Les chevaux qui apprennent à bouger la tête quand vous allez faire une intraveineuse sont des chevaux intelligents, car ils savent qu'ils peuvent éviter ainsi l'inconfort de l'aiguille. Utilisez la simulation pour leur expliquer le contraire. Gardez le cure-dent contre la veine jusqu'à ce que le mouvement de tête s'arrête et, à ce moment précis, enlevez l'inconfort de la pression.
Et dernier conseil: ne paniquez pas! Si vous angoissez à l'idée de le piquer, vous allez lui transmettre votre stress."
J'ai retrouvé aussi un petit mot sur cet exercice, toujours par Andy Booth, dans un numéro plus ancien de juin 2007 du même magazine:
"Il refuse les piqûres.
Réponse d'Andy Booth:
Avec un cure-dent, vous pouvez simuler les intraveineuses et les intramusculaires: exercez une légère pression et, dès que le cheval baisse la tête, relâchez-là. Pour les intraveineuses, le vétérinaire cherche la veine. Le cheval, un animal qui apprend tellement vite, peut très bien associer cette recherche avec la piqûre et secouer la tête. Je dois revenir à la simulation régulièrement pour qu'il n'anticipe pas, pour la sécurité de celui qui pique et pour celle du cheval."