Semence pâture

J'ai eu un déclic cette semaine en allant en Formation sur les prairies fleuries avec un objectif fleurissement pour mon boulot.

J'ai le projet d'occuper des terres agricoles d'un voisin et de devoir semer et donc autant choisir un mélange adapté aux chevaux. Sachant que j'ai une jument tendance embonpoint autant bien choisir ses plantes

Il existe en Belgique une super société qui propose des mélanges à la carte. Je connais bien le gestionnaire je vais lui demander car il a déjà du vendre des mélanges à des propriétaires de chevaux je viens de m'en souvenir qu'il m'en avait parlé. Jusqu'à présent je faisais avec les prairies en place mais là j'aurai la possibilité de choisir le mélange

Qui a une idée sur une composition pour la Belgique terre argileuse ?

Aucune idée, surtout pour la Belgique. Par contre, ce que je constate en lisant les retours d'expériences de pâtures semées, c'est qu'il y a beaucoup de déconvenues. Beaucoup de gens investissent dans bon semi de qualité, pour se retrouver au final avec des invasions d'autre chose, parce que la terre avait besoin d'autre chose. Avant de penser à semer, je laisserais, perso, un ou deux ans à la terre pour savoir comment elle fonctionne, ce qui lui manque, ce qui vient bien naturellement etc.
Maintenant, si tu as la possibilité de confier ça à une société qui connaît bien les mélanges adaptés aux chevaux, ça peut le faire.

Tout s'est effacé, je recommence
L'idéal serait de laisser la terre 1 an sans rien au minimum.
Il faut appliquer la technique du faux semis , retourner le sol légèrement pas un labour profond et laisser germer la banque de graines qui est dans le sol. Quelques semaines après, retourner le sol et semer
Ecosem m'a répondu avec une proposition de mélange et une offre de prix.
Ils ont des mélanges standards mais tout peut être personnalisé. Ils fournissent les communes en mélange pré fleuri, objectif fleurissement mais aussi biodiversité, les agriculteurs pour les bandes fleuries
Ce dont uniquement des plantes indigènes de Belgique. Ils ont une formidable collection. Récolte à la main pour certaines plantes

Semer en septembre, limite aussi la prolifération des plantes non désirées

Très intéressant, ça !

Bah demande à cette boite belge dont j'ai oublié le nom mais je suis sûre que c'est celle dont tu parles (mais c'est pas Ecosem en tout cas)
Des flamands c'est bien ça ?
Si c'est bien eux auxquels je pense, ils sauront t'aider.

J'aurais voulu avoir de l'information sur le type de plantes light . J'ai pas imprimé j'ai oublié, vais le faire demain
C'est une petite PME Wallonne et il travaille aussi avec le nord de la France. Cette entreprise découle d'un beau projet de recherches de plus de 25 ans : le laboratoire d'écologie des prairies

Ah je ne connais pas celui-ci ! Intéressant
C'est quoi pour toi des plantes "light" ?

Je ne sais pas si ça existe les plantes light. Ce seraient des pauvres en sucre. Je vais me documenter. Il me faut toujours un truc à réfléchir.
Je pense que c'est un doux rêve dans mon coin car la croissance du végétal est liée à la disponibilité en eau. Je pense que l'équilibre azote/carbone du végétal doit avoir un lien sur le taux de sucre. Plus c'est azoté plus c'est riche. Plus il y a de la lignine moins c'est riche.
A creuser

Hum, dans les graminées plus il y a de lignine moins c'est "riche", simplement parce que dans leur mode de croissance, la tige (lignine) se forme une fois que le cycle des feuilles (photosynthèse) se termine, donc plus il y a de tige, moins il y a de photosynthèse, et par conséquent moins c'est "riche" (moins de circulation de sève élaborée)...
Mais ce n'est pas vrai pour toutes les herbacées pour autant.

Des graminées plus pauvres en sucres ça existe (et ce n'est pas lié directement à l'azote non plus mais ce sont deux choses qui vont ensemble, c'est juste que l'azote n'est pas le seul élément lié à la "richesse" des plantes fourragères), y compris dans les zones où les plantes n'ont pas beaucoup de stock d'eau à disposition en dehors des pluies, il faudrait farfouiller un peu plus précisément. En gros il y a de tout pour partout... faut juste mettre les bonnes choses aux bons endroits

C'est top cette entreprise !

Je suis en plein dedans avec la formation sur l'herbe et le pâturage que je suis en train de suivre avec l'association des sciences équines.

Pour la notion de prairies "light", de ce que j'ai compris c'est surtout le moment où tu mets les chevaux dans ta pâture et ton mode de gestion qui fait la richesse de l'alimentation et de la pâture :
- si tes chevaux surpâturent ça favorise par exemple le trèfle nain (légumineuse riche),
- l'herbe (les graminées surtout) est la plus riche entre hauteur mi-botte et 5cm (en dessous c'est du surpâturage ça abime les réserves de la plante à sa base) avant qu'elle ne monte en graine.

Donc tu peux mettre tes chevaux à faibles besoins dans des prairies où l'herbe est haute et montée en graine, elle sera moins riche.
Tu peux aussi carrément les laisser au paddock au printemps et faire du foin.

Apparemment le pâturage au fil avant et arrière ça marcherait aussi : https://www.facebook.com/equi.transmetre

Pour être plus précise Alastyn, le supâturage commence dès lors que les chevaux entament la gaine des graminées, et ça, c'est bien au-dessus de 5cm Mais là encore on a du retard en équin par rapport aux autres éleveurs ! (heureusement, pas tous)

Par ailleurs, sur de la prairie permanente (donc la très grande majorité des cas chez les particuliers et même chez les éleveurs en équin), ce n'est pas tant la hauteur d'herbe qui compte, mais le stade de pousse des graminées, parce qu'il y a plusse de diversité que dans une prairie temporaire et du coup beaucoup plus de disparités de hauteurs...

Bref, quitte à apprendre des points de repère, et vu l'urgence, ce serait pas mal d'apprendre directement des choses utilisables à son propre cas de figure (...mais ça, ça vient de la formation et non des personnes formées bien entendu, hein !).

Mais sinon, le principe de la "richesse" des graminées qui dépend du stade de pousse, oui c'est une base. Ce n'est pas la seule, mais ça fait partie des éléments à prendre en compte, et comme tu le signales, ça compte dans l'équation au moins autant que les espèces présentes