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| Le contact (vs. la pression) | |
| | Auteur | Message |
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mirza Eléphant du forum
Age : 45 Nombre de messages : 7173
Localisation : Entre Quercy et Rouergue
| Sujet: Le contact (vs. la pression) Mar 3 Déc - 20:19 | |
| J'ai beaucoup papoté avec ma pareuse cet aprème, et elle me parlait de sa recherche de légèreté à cheval ces temps-ci. Elle me disait que par exemple, son cheval réagissait avec beaucoup plus de finesse et de fluidité, sans "effet de surprise", lorsqu'elle veillait à ce que les rênes soient en contact constant avec l'encolure, et que dès lors qu'elle donnait la moindre indication avec l'une d'elles, quelque chose de très léger, il y répondait tout de suite ; alors que si elle laissait les rênes sans toucher l'encolure, à l'instant où la rêne venait au contact de l'encolure le cheval avait comme un léger sursaut. Je ne parle pas de contact avec la bouche hein (bon en plus elle monte sans mors, mais même comme ça), il ne s'agit pas d'un contact dans le sens "rênes ajustée", il s'agit vraiment juste d'un contact au sens littéral, que ça touche les poils de l'encolure.
Je lui disais que ça me fait penser qu'en shiatsu on garde toujours une main "de contact" sur le cheval, ce n'est pas la main qui agit, mais on garde toujours un contact physique avec lui, de façon à ce qu'il ne soit pas "surpris" lorsque l'on pose l'autre main (qui, elle, peut se déplacer d'un endroit à un autre, se lever et se reposer, etc.). C'est exactement le même principe que dans les massages d'ailleurs, on conseille de toujours garder un contact tactile avec le patient.
Alors on se demandait toutes les deux, à propos des jambes, est-ce ça marche pareil, et que finalement le cheval se sentirait "mieux" (dans le sens qu'il sentirait plus d'homogénéité dans le mouvement, quelque chose comme ça), si l'on veille à garder les jambes au contact tout le temps lorsqu'on est en selle ? Je ne veux pas du tout parler de ce que l'on entend habituellement par là, il ne s'agit pas d'exercer une pression constante, mais juste qu'elles restent en contact, qu'elles touchent le cheval, quoi.
Vous en pensez quoi vous ? Vous mettez vos jambes comment ? |
| | | Virginie Eléphant du forum
Age : 50 Nombre de messages : 14103
Localisation : 66
| Sujet: Re: Le contact (vs. la pression) Mar 3 Déc - 20:24 | |
| Garder en permanence les jambes dans un contact léger le long des flancs du cheval, pour moi, c'est mission impossible. Ca bouge trop, je manque de finesse de sensation (entre le pantalon, la chaussette et la chaps) au niveau des jambes et c'est inconfortable à tenir Après sur l'intérêt de le faire, je ne sais pas. Ca me fait juste penser aux histoires de désensibilisation aux jambes. |
| | | dinou Equin'éthique attitude!
Age : 36 Nombre de messages : 4335
Localisation : 21
| Sujet: Re: Le contact (vs. la pression) Mar 3 Déc - 20:34 | |
| Les jambes, pour moi elles doivent tomber librement. Donc selon la morphologie du cheval et du cavalier, il y a la cuisse, le genoux voire une partie du mollet qui est en contact avec le cheval dans cette "inaction". Pour moi chercher à englober le cheval en continu, c'est aller vers la contraction.
Quand aux rênes, la remarque m'a donné à réfléchir... En EW quand tu montes à deux mains, le fait de toucher l'encolure avec le cuir est une indication en tant que telle. Après, quand tu montes à une main, t'as les deux rênes qui touchent l'encolure quand ta main est inactive, et finalement c'est plus le fait d'en décoller une (et donc l'autre touche un peu plus, de fait) qui devient l'indication. Je ne sais pas trop quoi en conclure, mais j'ai jamais ressenti de "sursauts" comme tu décris. |
| | | mirza Eléphant du forum
Age : 45 Nombre de messages : 7173
Localisation : Entre Quercy et Rouergue
| Sujet: Re: Le contact (vs. la pression) Mer 4 Déc - 8:14 | |
| - Virginie a écrit:
- Après sur l'intérêt de le faire, je ne sais pas. Ca me fait juste penser aux histoires de désensibilisation aux jambes.
Ben justement, c'était pas le but... mais tu fais super bien de le dire, ça me permet de préciser : est-ce que l'on peut (ne serait-ce que physiquement !) conserver un contact hyper léger mais justement, sans en arriver à de la désensibilisation ? D'où l'image de la main de contact en shiastu, ça ne désensibilise pas, tu vois la nuance ? - dinou a écrit:
- Les jambes, pour moi elles doivent tomber librement. Donc selon la morphologie du cheval et du cavalier, il y a la cuisse, le genoux voire une partie du mollet qui est en contact avec le cheval dans cette "inaction".
C'est ce que j'ai appris aussi. Ensuite, je sais pas, y a t'il d'autres façons de faire ? - Citation :
- Quand aux rênes, la remarque m'a donné à réfléchir... En EW quand tu montes à deux mains, le fait de toucher l'encolure avec le cuir est une indication en tant que telle. Après, quand tu montes à une main, t'as les deux rênes qui touchent l'encolure quand ta main est inactive, et finalement c'est plus le fait d'en décoller une (et donc l'autre touche un peu plus, de fait) qui devient l'indication.
Je ne sais pas trop quoi en conclure, mais j'ai jamais ressenti de "sursauts" comme tu décris. Oui tout à fait, moi j'avais pensé à l'idée des mécates (les rênes en crins) dans cet ordre d'idée... Enfin j'me questionne... |
| | | Randi Eléphant du forum
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Localisation : Doranges (63240)
| Sujet: Re: Le contact (vs. la pression) Mer 4 Déc - 10:54 | |
| Je pense comme Dinou!
Mes jambes je les laisse tomber naturellement, et si je voulais avoir un contact -léger- jusqu'aux chevilles, j'aurais vite des crampes lool ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le contact (vs. la pression) Mer 4 Déc - 22:22 | |
| - mirza a écrit:
- Alors on se demandait toutes les deux, à propos des jambes, est-ce ça marche pareil, et que finalement le cheval se sentirait "mieux" (dans le sens qu'il sentirait plus d'homogénéité dans le mouvement, quelque chose comme ça), si l'on veille à garder les jambes au contact tout le temps lorsqu'on est en selle ? Je ne veux pas du tout parler de ce que l'on entend habituellement par là, il ne s'agit pas d'exercer une pression constante, mais juste qu'elles restent en contact, qu'elles touchent le cheval, quoi.
Vous en pensez quoi vous ? Vous mettez vos jambes comment ? Pour ma part, ne sachant pas monter avec une selle ( ne pas rire, véridique ^^ ), je monte uniquement à cru. Et bien que l'on puisse régulièrement entendre qu'il faut avoir un relâchement des jambes et les laisser tomber en souplesse, de sérieux problèmes de genoux rendent pour moi ce type de position inconfortable voir douloureuse. "J’englobe" donc légèrement le cheval sans serrer, uniquement de manière à maintenir un contact doux, mais constant, entre mes cuisses, mes jambes, et ma monture. Par contre je ne gaine pas, et je ne verrouille pas les genoux. Je reste le plus souple possible afin d’accompagner ( d’épouser ) chaque mouvement. Lorsque ma monture bouge, la description la plus juste serait de dire que l'on bouge. - mirza a écrit:
- J'ai beaucoup papoté avec ma pareuse cet aprème, et elle me parlait de sa recherche de légèreté à cheval ces temps-ci. Elle me disait que par exemple, son cheval réagissait avec beaucoup plus de finesse et de fluidité, sans "effet de surprise", lorsqu'elle veillait à ce que les rênes soient en contact constant avec l'encolure, et que dès lors qu'elle donnait la moindre indication avec l'une d'elles, quelque chose de très léger, il y répondait tout de suite ; alors que si elle laissait les rênes sans toucher l'encolure, à l'instant où la rêne venait au contact de l'encolure le cheval avait comme un léger sursaut.
Pour ce qui est des rênes, pour ma part, je suis un adepte des rênes en corde douce et souple, et les tenant à une seule main, elles sont en contact constant avec l'encolure de ma monture. Travaillant depuis peu un jeune cheval, il commence à prendre le plis; mais par le passé, une jument particulièrement habituée se laissait guider par le simple déplacement d'une rênes sur l'encolure. Mais montant uniquement à cru, chaque demande est gestuelle et donnée par la posture avant d'être demandé à la main, donc pas de surprise du cheval qui sait très bien ce qui va suivre. - dinou a écrit:
- Les jambes, pour moi elles doivent tomber librement. Donc selon la morphologie du cheval et du cavalier, il y a la cuisse, le genoux voire une partie du mollet qui est en contact avec le cheval dans cette "inaction".
Pour moi chercher à englober le cheval en continu, c'est aller vers la contraction.
Englober un cheval, ce n'est pas contracter, mais juste "maintenir le contact". - mirza a écrit:
- Virginie a écrit:
- Après sur l'intérêt de le faire, je ne sais pas. Ca me fait juste penser aux histoires de désensibilisation aux jambes.
Ben justement, c'était pas le but... mais tu fais super bien de le dire, ça me permet de préciser : est-ce que l'on peut (ne serait-ce que physiquement !) conserver un contact hyper léger mais justement, sans en arriver à de la désensibilisation ? D'où l'image de la main de contact en shiastu, ça ne désensibilise pas, tu vois la nuance ? Pour répondre simplement, j'ai toujours monté d'une façon assez personnelle, et ayant pratiqué de longue années le même cheval en voltiges, j'ai appris, comme tous ceux qui sont passés dans ce club ( et donc sur leurs chevaux ) à toujours garder le contact des jambes sur le cheval. Mais qu'il ne fallait pas serrer, et ne jamais forcer; juste maintenir le contact; aucun cheval de ce club n'était désensibilisé aux jambes à ma connaissance. - mirza a écrit:
- dinou a écrit:
- es jambes, pour moi elles doivent tomber librement. Donc selon la morphologie du cheval et du cavalier, il y a la cuisse, le genoux voire une partie du mollet qui est en contact avec le cheval dans cette "inaction".
C'est ce que j'ai appris aussi. Ensuite, je sais pas, y a t'il d'autres façons de faire ?
Oui, comme pour tout, il existe une multitude de façon d'appréhender les choses. Pour revenir dans la généralité, ma façon de faire n'est pas compatible avec une selle et des étriers, car les étriers seraient générateurs de chocs parasites, qui eux, pourraient effectivement désensibiliser. Après, je pense que l'habitue, la condition physique ainsi que la morphologie jouent beaucoup pour un maintient doux mais ferme. Je n'avais pas remonté depuis un temps certain avant d'avoir recommencé, et je n'avais rien perdu, mis à part la souplesse pour monter sur mon boeuf dans un mouvement fluide; le sac à patatte va aussi, de toutes façons avec mes genoux je ne ferais pas mieux, et je suis contre le montoir à cru ( ET UNIQUEMENT A CRU, j'insiste ).
Dernière édition par Denthal le Jeu 5 Déc - 11:43, édité 1 fois |
| | | Parodie Equin'éthique attitude!
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Localisation : Rennes (35)
| Sujet: Re: Le contact (vs. la pression) Jeu 5 Déc - 10:44 | |
| - Denthal a écrit:
- Mais montant uniquement à cru, chaque demande est gestuelle et donnée par la posture avant d'être demandé à la main, donc pas de surprise du cheval qui sait très bien ce qui va suivre.
Enfin ça c'est aussi possible en selle. Beaucoup de nous ici monte en freestyle avec une selle et les demandes passent forcément par l'assiette |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le contact (vs. la pression) Jeu 5 Déc - 11:43 | |
| Effectivement, c'est le cas aussi en selle.
Je tiens à préciser ici un point important à prendre en compte, concernant la monte à cru. Et je parle de monte à nu, sans tapis, ni surfaix. ( certains tapis sont vraiment top, perso je me fais le mien en ce moment même que j'utiliserai uniquement les lendemain de travail sur la montée en puissance et l'endurance, afin de ne pas faire de "barre" de pression sur les muscles ) Donc, lorsque l'on monte à cru, nos sensations du cheval sont exacerbés; on sent le moindre de ses muscles bouger, le moindre tressaillement [ encore bien plus en englobent sa monture ]. L'inverse est vrai également; pas de répartition des masses par la selle, pas de quartiers, ni de sangles, ni d' "étriers parasites". Le lien cavalier/monture est vraiment fusionnel, sensitif; en ayant une bonne connaissance de sa monture, on identifie rapidement et clairement le moindre problème qui pourrait être masqué par une selle. On est ici dans le "contact", constant, uniforme, en douceur; mais il ne faut pas perdre de vue qu'un cavalier ayant une mauvaise posture, une asymétrie non prise en compte, des problèmes de dos, de bassin (de genoux pour moi, mais j'en suis conscient et j'adapte ma façon de monter à mon cheval ) exercera des "pressions" bien plus importante sur son cheval, car non réparties.
Je ne développerai pas plus le sujet de la monte à cru ( et je ne parle pas juste de sortir son cheval du parc, ou de faire une séance en carrière ) sur ce post, si certains sont intéressé pas le retour d'expérience que je peux partager, il suffit de demander.
Pour résumer : Le contact, c'est le "lien physique", un mode de communication, s'en priver nous limitera un jour dans notre évolution ( je parle ici de l'évolution du couple ), un excès de contact ne sera pas néfaste; mais attention ! Le contact est un touché léger. Qui peut servir de moyen de communication et d'information à lui seul. Mais qu'il ne faut pas remplacer par la "pression". La "pression", c'est le mode de communication physique visant à demander par un "touché ferme" une réaction conditionnées.
Je dirais qu'il vaut mieux ne pas avoir trop de contact, si l'on ne gère pas suffisamment cette nuance de contact/pression. Car des contacts incorrects se transformerons en pressions parasites, incomprises, déroutantes et source de gènes; pouvant entraîner de sérieuses conséquences. |
| | | Parodie Equin'éthique attitude!
Age : 31 Nombre de messages : 3039
Localisation : Rennes (35)
| Sujet: Re: Le contact (vs. la pression) Jeu 5 Déc - 13:41 | |
| - Spoiler:
Autant je peux comprendre ton amour pour la monte à cru (le côté fusionnel certes bien plus présent qu'avec une selle), autant rejeter son utilisation dans des cas particuliers comme l'endurance, le cso à un certain niveau ou la randonnée, je ne saisie pas Tu le dis toi même: - Citation :
- On est ici dans le "contact", constant, uniforme, en douceur; mais il ne faut pas perdre de vue qu'un cavalier ayant une mauvaise posture, une asymétrie non prise en compte, des problèmes de dos, de bassin (de genoux pour moi, mais j'en suis conscient et j'adapte ma façon de monter à mon cheval ) exercera des "pressions" bien plus importante sur son cheval, car non réparties.
Donc se lancer comme ça dans l'apprentissage de la monte à cru sans avoir une assiette à peu près potable... Mouais.. J'pense pas que mon poney apprécierait la chose. Enfin je ne sais pas, tu avais peut être une aisance toute particulière à trouver de suite ta place à cheval quand tu as commencé à monter ainsi, mais je ne me verrai pas monter mon cheval à cru avant d'avoir, au préalable, travailler mon assiette avec une bonne selle. L'avis de notre Fifik nationale sur le sujet: http://www.saddlefitting.fr/archives/2012/06/17/24519086.html
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| | | mp3 Eléphant du forum
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| Sujet: Re: Le contact (vs. la pression) Jeu 5 Déc - 14:37 | |
| mirza, pour répondre à ton histoire de contact initial : pour moi il y a vraiment 2 situations. -la balade, la monte plaisir, où je vais essentiellement communiquer avec mon corps (assiette), donc les mains en derniers, et peu importe le sursaut, j'ai prévenu avant. Mais chacun est à sa liberté relative, si la rêverie de mon cheval induit un sursaut, je ne me formalise pas, lol (à noter que je n'ai jamais de sursauts d'ailleurs, sauf avec les chevaux que je ne connais pas bien...). -le dressage, le travail en carrière, où je vais monter au contact, pour avoir la transmission d'info la plus rapide possible et la plus précise. Par ma façon de monter, mes jambes ne sont pas au contact permanent, en tout cas pas le bas, parce que j'induirais forcément des contractions (musculaires, de ma part, pis j'aime pô). Par contre, là je suis vraiment en contact avec mes mains. Mais c'est un ensemble (assiette/mains/ +-jambes) pour une communication fine. Je ne me pose pas la question d'être rênes flottantes.... (par contre, si je pense que j'agis trop avec mes mains, j'enlève le haut -le licol ou le side - et je vois si je peux reproduire le même mouvement. C'est un autre sujet) |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le contact (vs. la pression) Jeu 5 Déc - 14:49 | |
| - HS:
Pour la monte à cru, j'ai appris à monter mon chien tout petit, puis des chevaux, des vaches, des taureaux dans les près. Puis en voltige; mais une chose et sûr pour moi, ce n'est pas donné à tous les couples cheval/cavalier de monter à cru. J'ai la chance d'avoir trouvé ma perle rare; Et je ne rejette pas du tout les selles ! Je conseillerai plutôt de monter avec en fait ... dans le but d'éviter de nuire au couple. C'est juste que pour ma part, je n'y arrive pas, c'est comme s'il y avait un mur entre mon cheval et moi.
Pour ma part, je précise bien que c'est mon expérience personnel, et nullement ce que je conseil. |
| | | mp3 Eléphant du forum
Age : 56 Nombre de messages : 9667
Localisation : 41/37
| Sujet: Re: Le contact (vs. la pression) Jeu 5 Déc - 15:17 | |
| - Spoiler:
T'avais un grand chien, lol !
Michel Robert, c'était un mouton...
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le contact (vs. la pression) Jeu 5 Déc - 15:58 | |
| - HS:
- mp3 a écrit:
- T'avais un grand chien, lol !
Michel Robert, c'était un mouton... Un magnifique berger allemand croisé berger belge, 68 kg la bête; le plus petit de la portée, abandonné en SPA car invendable ^^ Dans le village, les voisins l'appelaient l'ours j'ai appris à monter sur son dos et à aller où je voulais avant de savoir marcher ... une monture de compète pour un enfant de 3 ans
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le contact (vs. la pression) Ven 6 Déc - 14:01 | |
| Pour ma part, je l'ai constaté encore ce matin avec mon gros, il faut vraiment bien faire la part des choses; j'avoue que je n'arrive pas vraiment à dissocier un élément particulier de mon comportement vis à vis des chevaux; dans le sens où je communique aussi bien par la posture, par l'empathie, par le contact que par la voix. Et souvent tout en même temps; Mais peu importe ce que je suis entrain de faire, un "contact" avec mon cheval reste un "échange", un moyen de communication ( je ne parlerai pas d'échange de sentiments, car selon moi ce type de communication est empathique, et non physique ). Plutôt une manière de dire : "je suis là, avec toi, maintenant, fait attention à nous, et nous serons heureux"; mais ça va dans les deux sens. Mais le simple contact peut révéler une masse d'information importante, dans la mesure ou le contact est un "échange". En voltige, j'ai appris à sentir les fouettements de queue d'un cheval, en étant simplement assis dessus, à cru, les yeux fermés, avec de la musique dans les oreilles; et on devait lever le bras du bon coté, en fonction de la hauteur de la queue; et on y arrivait en travaillant. Notre cheval apprendra aussi à nous comprendre et a savoir ce que l'on veut, où l'on veut aller, ce genre de choses. Lorsque l'on a un lien fort, et des contacts avec son cheval, il ne devrait plus y avoir de tressaillements induits par nos actes ou notre comportement ( on mets de coté le fait de tirer des branches des arbres sur la croupe, de jeter des objets, ... ce type de choses ne sont pas des contacts du cavalier ). A mes yeux, si le cheval tressaille lorsqu'il est "touché" par les rênes, par une "caresse"; c'est révélateur d'un problème, soit de communication, soit de confiance, ou plus profond. Mais attention, un tressaillement au premier contact pourra signifier beaucoup de choses; et souvent de bonnes choses en terme de communication. Pour ce qui est du comportemental, ça ... c'est un autre sujet. Un contact ne désensibilisera pas la zone du contact, mais il aidera énormément pour désensibiliser. J'ai toujours "la main dessus" lorsque je panse, lorsque je travail au corps à corps (au contact )ou lorsque je désensibilise. La pression reste une demande, qui va se sentir tout d'abord par un contact, léger, puis qui va se faire plus appuyé. Mais souvent bien trop bref pour communiquer pleinement; le cheval comprendra qu'il doit agir d'une certaine manière. Ce qui peut se traduire par : " faisons ça ensemble, je te le demande ". J'ai également effectué des exercices visant à maintenir une pression à la place d'un contact ( notamment pour allonger la foulée ), on se rend encore mieux compte des mouvements; on sent les fibres et les roulements des muscles sous les doigts. Mais une pression ne doit pas être une gène. Plus une incitation en fait. Mais une pression mal exécutée et répétitive peu effectivement désensibiliser. La pression ne doit pas "pousser", mais juste appuyer. Un contact sur la croupe de votre cheval à l'attache va le rassurer, le flatter ; tandis qu'une pression va lui faire changer d'appui, puis se pousser. Un exercice que j'ai travaillé au début, consistait à prendre un petit verre d'eau vide (verre à moutarde Dihon ). S’asseoir devant une table, poser le dos d'une main à plat sur la table, et mettre le verre vide dans la paume, et sentir la pression; puis placer son autre main sous la table, et exercer la même pression que celle ressentie. Puis échanger les deux mains après une petite minute de pression. Un contact ne sera pas plus appuyé que ça. La suite de l'exercice est identique à une différence, le verre sera plein. Vous avez ainsi le point de départ de la pression. - mp3 a écrit:
- pour répondre à ton histoire de contact initial : pour moi il y a vraiment 2 situations.
-la balade, la monte plaisir, où je vais essentiellement communiquer avec mon corps (assiette), donc les mains en derniers, et peu importe le sursaut, j'ai prévenu avant. Mais chacun est à sa liberté relative, si la rêverie de mon cheval induit un sursaut, je ne me formalise pas, lol (à noter que je n'ai jamais de sursauts d'ailleurs, sauf avec les chevaux que je ne connais pas bien...). Donc lorsque le couple cheval-cavalier se connait, et qui y a une bonne communication par le contact (" communiquer avec mon corps (assiette)"), le cheval étant informé ne sera pas surpris (" (à noter que je n'ai jamais de sursauts d'ailleurs)"). Lorsque il y a un contact mais une "mauvaise" communication, il y a plus de risques de "sursauts" (" (à noter que je n'ai jamais de sursauts d'ailleurs, sauf avec les chevaux que je ne connais pas bien...)"] - mp3 a écrit:
- -le dressage, le travail en carrière, où je vais monter au contact, pour avoir la transmission d'info la plus rapide possible et la plus précise.
Par ma façon de monter, mes jambes ne sont pas au contact permanent, en tout cas pas le bas, parce que j'induirais forcément des contractions (musculaires, de ma part, pis j'aime pô). Par contre, là je suis vraiment en contact avec mes mains. Mais c'est un ensemble (assiette/mains/ +-jambes) pour une communication fine. Je ne me pose pas la question d'être rênes flottantes.... Donc un "meilleur" contact facilite grandement la communication au sein du couple cheval-cavalier (" le dressage, le travail en carrière, où je vais monter au contact, pour avoir la transmission d'info la plus rapide possible et la plus précise"). Je pense que si certains d'entre vous on des avis divergeant; ce sera dû à ce que vous avez vu ou constaté, au cas par cas, ou au quotidien. Il ne faut pas perdre de vu que chaque cheval est un individu, et que certains seront plus ou moins réceptifs que d'autres. Certains aussi fuiront le contact. Mais ces diversités ne doivent pas remettre en cause la différentiation de pression entre le contact, et la pression. Effectivement, comme le laisse entendre mp3 dans sa dernière phrase, le contact et la pression peuvent suffire à elles seules. Voir le simple contact; mais j'y viendrai dans le post en lien dans ma signature. J’espère avoir pu vous "montrer" que le contact et la pression sont deux choses différentes, car l'un étant "passif" et l'autre "actif". Pour finir, je dirais simplement qu'il vaut mieux pas de contact, qu'une pression mal exercée. |
| | | Parodie Equin'éthique attitude!
Age : 31 Nombre de messages : 3039
Localisation : Rennes (35)
| Sujet: Re: Le contact (vs. la pression) Sam 7 Déc - 12:10 | |
| - Citation :
- Pour finir, je dirais simplement qu'il vaut mieux pas de contact, qu'une pression mal exercée.
Tu ne te contredis pas là? Enfin je ne comprends pas ta conclusion étant donné que pression et contact sont différents. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le contact (vs. la pression) Sam 7 Déc - 12:52 | |
| C'est vrai, je suis pas clair là ^^ Je veux juste dire par là que si on a des contacts trop fermes et involontaires, le cheval ne fera pas forcément la différence avec une pression. Et qu'à force, ça peut induire des erreurs.
Donc il vaut mieux ne pas chercher trop de contacts si on a tendance à mal le gérer.
A la base on parlait du contact des jambes sur les flancs; pendantes ou englobantes. Donc il vaut mieux pendantes (sans trop de contacts et donc sans mauvaises pressions) plutôt qu'englobantes avec des contacts mal gérés et donc de "mauvaises" pressions.
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