Arret non carré , deplace les posterieur

HS on

Spoiler:

dinou a écrit:

Ondine, c'est pas parcequ'on donne notre avis sur une photo, qu'il faut la retirer...
1- ça enlève tout l'intérêt de nos remarques
2- ça empêche les autres de visualiser et de comprendre un principe aussi important que la montée du dos/garrot.

Jument creuse, photo sans intérêt.
Tu en trouveras sans doute de bien meilleures si tu veux illustrer la montée du dos.

J'ai pas le temps, là, mais je prendrai le temps de développer une réponse plus tard.

Je développerais aussi surement plus plus tard mais pour l'instant je dirais que : au contraire, ta photo était plus qu'intéressante. De plus tu dis : "on ne parle pas des même choses: la montée du dos je m'en fiche complètement avec un cheval sur les épaules et en sous-impulsion! alors oui même s'il se "creuse", je lui demande d'abord de pousser derrière et de se faire léger devant ce n'est pas une attitude de travail permanente mais une action ponctuelle"

Or, un cheval sur les épaules et en sous impulsion ne peut pas donner son dos, alors qu'au contraire, si il pousse derrière et se fait léger de devant, le dos vient. Un cheval qui pousse derrière et qui allège l'avant ne peut se creuser, voilà pourquoi ta jolie juju ne pousse derrière ni n'allège le devant sur ta photo, elle a plutôt tendance justement à cette "mauvaise" élévation de l'encolure, sans engagement préalable des postérieurs ni montée de dos, ni allégement de l'avant main ce qui créer un point de rupture en arrière du garrot où tout s'effondre.

On ne parlait pas non plus de montée de dos, c'est l'équilibre ultime, la montée vers le haut, la verticalité. Là il est question d'obtenir un arrêt correct. Certes dans l'idéal, on devrait avoir un cheval qui "monte dans son arrêt", mais pour l'instant on n'en est pas là, c'est du perfectionnement d'un exercice déjà assimilé et plutôt bien exécuté.
Ce n'est donc pas la montée du dos que l'on cherche à illustrer mais l'arrêt correct, puis carré. Ta photo avait un intérêt, c'est bien dommage de l'avoir retirée.

emir35 a écrit:

Or, un cheval sur les épaules et en sous impulsion ne peut pas donner son dos, alors qu'au contraire, si il pousse derrière et se fait léger de devant, le dos vient.

Il vient ... comme il peut. Sur un cheval bien conformé, oui. Un cheval taillé en descendant et au dos mou donnera ce qu'il peut.
Quand un cheval s'allège devant et pousse derrière, hé ben ça se sent avant tout, ma foi.

Citation :

Il vient ... comme il peut. Sur un cheval bien conformé, oui. Un cheval taillé en descendant et au dos mou donnera ce qu'il peut.

Je confirme... Par contre, moi je maintiens qu'il y a deux facteurs :
- le facteur physique, et ça, on vient d'en parler... Pour certains chevaux, s'arrêter carré sera une simple formalité, c'est naturel. Pour d'autre, ce sera le résultat d'un long travail et il faudra que le cavalier déploie toute une stratégie.
- le facteur mental : on peut compenser le physique en misant sur ce tableau. Pour qu'un cheval mal conformé s'arrête à peu près carré, il faut vraiment qu'il ait envie de s'arrêter, qu'il soit dans un état d'esprit positif, à la fois calme et dynamique, comme dans le jeu.

Ondine, il n'y a pas de "la montée du dos on s'en fiche", parceque à mon sens c'est ce qu'on doit toujours rechercher, dans quelque équitation que se soit.
On est pas obligé de rechercher la rondeur absolue, le dos tendu au maximum, la verticalité... Non, on peut juste chercher à vouloir que le cheval se déplace aisément (donc en équilibre et dans une attitude qui ne lui est pas préjudiciable) avec notre poids sur le dos. Et ça, on ne l'obtient pas sans un dos qui fonctionne.

Là le sujet c'est l'arret: regarde un cheval stopper ou transitionner vers le bas en liberté, et tu comprendra l'importance capitale des postérieurs et du dos.
Un cheval bien mis fera de même, un cheval peu mis et/ou un peu branque transitionnera en se vautrant sur les épaules avec les postérieurs à la traine.


Le cheval donne ce qu'il peu, c'est vrai, et crois moi je sais de quoi je parle.
Mais il est de notre ressort (devoir!) de travailler dans ce sens pour muscler et "aider" (en lui montrant que c'est ce qu'on attend) le cheval à mieux utiliser son dos.

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